LE PRINTEMPS – menace-t-il votre sommeil ?

Le pré-printemps, autrefois si caractéristique de notre continent, n’existe pratiquement plus en raison du changement climatique. Le passage de l’hiver au printemps est si soudain qu’il nous est difficile de nous adapter à la rapidité des changements qui s’ensuivent. L’équinoxe du printemps et les changements dynamiques de température et de temps ne sont pas propices au bien-être, même si, une fois le printemps arrivé, c’est exactement ce que beaucoup d’entre nous attendent. Monsieur Printemps peut faire tourner les têtes. Voyons comment le printemps affecte notre humeur et notre sommeil et comment s’en prémunir.

La fatigue printanière

Dans les pays développés, plus de la moitié des personnes sont affectées par l’équinoxe de printemps. Après tout, le temps est plus chaud, les jours sont plus longs et nous avons plus de soleil, mais la fatigue et l’irritabilité dégradent notre état psychique. Les mois d’hiver ont aggravé notre état et celui-ci ne s’améliorera pas de lui-même si nous ne nous prenons pas en charge. L’hiver est synonyme d’un sommeil plus long, de moins d’exercice physique et d’air frais, de plus d’heures passées à l’intérieur et d’une alimentation malsaine en raison du manque d’accès à certaines vitamines et à certains minéraux. De ce fait, physiquement et mentalement, nous ne nous sentons pas au mieux de notre forme.

L’arrivée du printemps suscite l’espoir que nous aurons plus de temps et d’envie pour rattraper notre retard ou développer nos passions. Après tout, une journée plus longue signifie plus de temps à notre disposition. Pourtant, il s’avère que nous manquons d’énergie, que nous nous sentons désarmés et que nous sommes en colère contre nous-mêmes et même contre les autres pour cet état de fait. Nous avions imaginé différemment la période des premiers jours chauds. Souvent, ce décalage entre nos espoirs et la réalité est dû au fait que notre horloge biologique n’arrive pas à suivre les changements. Le corps a besoin de temps pour adapter notre rythme diurne aux nouvelles conditions.

Quels sont les signes de l’équinoxe de printemps ?

Les troubles les plus typiques associés à l’équinoxe de printemps sont les difficultés de concentration, la somnolence excessive et la fatigue physique. En outre, nos réflexes peuvent s’affaiblir, nous sommes également irritables et sujets à des sautes d’humeur. Contrairement aux apparences, l’arrivée du printemps est également synonyme de rhumes plus fréquents et récurrents. La raison en est l’inadaptation de notre système immunitaire, qui a été affaibli pendant l’hiver. Il n’est pas encore en mesure de faire face aux fortes variations de température et aux carences en nutriments.

Outre ces signes de l’équinoxe de printemps, des maux de tête et des douleurs musculaires peuvent également apparaître. L’irritabilité qui l’accompagne généralement est également due au fait que nous sommes plus agités, mais notre état physique ne va pas de pair avec cela. Nous voulons être actifs, mais nous n’en avons pas la force et cela nous frustre. Durant cette période, nous sommes également plus sujets au stress et à ses effets, ainsi qu’aux infections de toutes sortes. Les infections respiratoires, par exemple, peuvent être plus fréquentes en raison d’une tenue vestimentaire inadaptée (surchauffe ou hypothermie), qu’il est difficile de choisir en raison des changements de temps.

Les effets de l’air et de la lumière sur les troubles du sommeil

Le rythme naturel du sommeil, qui est une partie importante de notre rythme circadien, est l’une des conditions d’un sommeil de qualité et du bien-être. Cependant, lorsque ce rythme est perturbé, des troubles du sommeil et des sautes d’humeur apparaissent. L’un des principaux facteurs de discordance entre notre activité et notre rythme circadien est la pollution lumineuse de la nuit, qui a commencé avec l’invention de l’ampoule électrique en 1897 et qui continue à prendre de l’ampleur aujourd’hui. L’abandon du rythme naturel du sommeil a un impact sur de nombreuses fonctions de l’organisme, ce qui se traduit par une fatigue persistante.

La qualité du sommeil est également affectée par la pollution de l’air, qui peut être élevée au printemps parce que les gens brûlent encore toutes sortes de choses étranges dans leurs poêles et que le pollen flotte déjà dans l’air. Une mauvaise ventilation de la chambre, due à des températures basses persistantes pendant la nuit, est également un facteur préjudiciable à notre bien-être matinal. Dans une chambre non ventilée, le niveau de dioxyde de carbone expiré est très élevé. Il entraîne également l’accumulation de moisissures et de divers allergènes, ce qui provoque une congestion des muqueuses nasales.

Comment améliorer son sommeil au printemps ?

En raison des changements rapides de l’environnement et de l’impossibilité de maintenir un rythme correspondant, les premières semaines du printemps sont un bon moment pour prendre des vacances. Nous donnons ainsi à l’organisme le temps de s’adapter à cette période difficile pour les nerfs et le corps. Après l’hiver, il est également bon de combler les carences en minéraux et en vitamines auxquelles nous n’avons eu qu’un accès limité. Une bonne dose d’exercice au grand air est importante. Cela permet d’oxygéner le corps et d’augmenter le flux sanguin dans les tissus, ce qui apporte de l’oxygène et des nutriments.

En ce qui concerne le régime alimentaire à adopter au printemps, il ne s’agit pas seulement de légumes et de fruits, mais aussi de produits riches en fibres, qui favorisent le nettoyage de l’organisme. Vous pouvez soutenir naturellement votre immunité grâce au miel. Il n’est pas seulement une source de vitamines et de minéraux, mais il a aussi un effet antibactérien, améliore l’efficacité du système cardiovasculaire et favorise le sommeil. N’oubliez pas non plus de vous hydrater suffisamment. Vous soutiendrez votre système immunitaire en buvant de l’eau, ainsi qu’en consommant certains aliments. La sève de bouleau, notamment celle extraite directement du tronc de l’arbre, semble idéale pour cette période de l’année.

Une entrée en douceur dans le printemps

L’organisme a besoin de temps pour s’adapter aux changements soudains apportés par le printemps. Il faut renforcer progressivement le système immunitaire en multipliant les promenades ou en abaissant la température à l’intérieur. Vous ne changerez pas non plus tout de suite vos habitudes alimentaires ; complétez progressivement votre alimentation avec des aliments à forte valeur nutritive. Vous mettrez progressivement de moins en moins de couches de vêtements pour que votre corps développe des mécanismes de défense naturels. Vous pouvez soutenir ce processus en allant plus souvent au sauna et en alternant les douches chaudes et froides.

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