Si nous regardons de près, la vie de chacun d’entre nous est faite de différentes sortes de peurs. Se développer, surmonter les obstacles et acquérir de nouvelles compétences est toujours associé à des défis qui sont accablés par la peur. Ces émotions difficiles sont tout à fait naturelles et nécessaires, mais parfois leur action nous paralyse et nous empêche d’agir pour atteindre notre but. Comment éviter cela ? Comment envisager l’avenir avec confiance ?
En allant de l’avant, en faisant de nouvelles choses et en relevant de nouveaux défis, nous rencontrons de nouvelles craintes. Et la peur et l’anxiété sont des « protecteurs » naturels qui nous empêchent de prendre des décisions irréfléchies. Ce sont elles qui nous obligent à réfléchir et à nous demander « Est-ce que je fais bien ce qu’il faut ? » Cependant, le bon fonctionnement de ces émotions nous demande du travail et une capacité à les apprivoiser. Comment faire ?
1. Le pire des scénarios
Vous savez, que les phrases toutes faites du style « tout va bien se passer » ne nous convainquent pas et ne nous aident pas à nous sentir mieux. Si la pensée positive forcée ne fonctionne pas, peut-être devriez-vous faire le contraire ? Quand vous avez peur de quelque chose, essayez de penser au pire qui peut arriver si vous échouez. Examinez attentivement ce scénario noir et voyez si les pertes auxquelles vous pensez sont à la hauteur de la peur que vous avez en vous ? Dans 90 % des cas, vous constaterez qu’il n’y a pas de raison d’avoir peur, et que si vous échouez, le monde ne s’effondrera pas non plus.
2. Les petits morceaux
Le célèbre dicton dit que « Si vous voulez manger un éléphant, vous devez le couper en morceaux ». Ce brillant adage montre de façon colorée la puissance des étapes et des petits pas. Non seulement elle nous donne une image claire de la tâche à accomplir, mais elle évite aussi le stress lié à nos idées irréalistes et nous donne une image sobre de ce qui se passe autour de nous. Essayez d’éviter les grands sauts dans le futur, déplacez-vous dans la vie quotidienne avec attention, prudence et diligence, et la peur cessera de croître pour atteindre des proportions paralysantes.
3. Le « suffisamment bien »
Lorsque nous avons un objectif en tête, nous imaginons souvent son scénario idéal. Gagner un appel d’offres, courir un marathon, gagner une médaille d’or, acheter une Ferrari, et si on doit partir en vacances, c’est à Bali. Entre temps, les idéaux n’existent pas, et parfois on obtient plus de satisfaction et de paix en faisant quelque chose de « suffisamment bien ». Peut-être qu’au lieu d’un marathon, au début vous irez courir 5 kilomètres ? Ou peut-être vaut-il la peine d’être satisfait de soi aussi quand on fait une bonne présentation, et pas seulement quand on gagne un appel d’offres ?
4. Pensez à autre chose
Bien que cela semble être un indice pour s’échapper, il s’agit en fait de quelque chose de complètement différent. Si vous êtes confronté à une tâche difficile ou à une décision qui vous fait peur, essayez d’orienter vos pensées dans une autre direction. Une « tête libre » est un espace pour les pensées obsessionnelles qui peuvent y trouver leur place, c’est pourquoi il faut donc les devancer. Lorsque vous savez que vous allez avoir peur, commencez à lire un livre, faites des mots croisés, faites une liste de courses ou mettez de l’ordre dans votre armoire. Il est préférable que vous vous fatiguiez – mentalement ou physiquement. Vous pouvez également utiliser des outils thérapeutiques comme une couverture pondérée pour adulte qui calmera votre système nerveux et réduira votre production de cortisol.
5. Cessez de vous battre
La peur, c’est comme la vie – l’action suscite une réaction. Si vous combattez la peur, elle attaquera très probablement avec deux fois plus de force. C’est pourquoi cela vaut la peine de regarder vos émotions de côté – laissez-les circuler librement, observez-les, analysez-les et regardez-les attentivement. Ne paniquez pas lorsque vous commencez à avoir peur. Apprenez à observer vos propres pensées et leur flux, à vous donner la permission de les ressentir. Imaginer le processus est relaxant, n’est-ce pas ?